Aujourd'hui, sortie à Prés-au-lard pour les jeunes sorciers de Poudlard, j'avais rendez-vous avec le jeune Nott et la jeune Flint pour savoir comment avançait leurs histoires dans l'enceinte du château.

Les rues étaient calmes, il n'y avait pas grand monde malgré le temps plutôt pas mal. J'attendais, adossé contre un mur, près d'une ruelle où ils devaient me rejoindre en arrivant, mais pour ça, ils devaient passer devant moi, et me remarqueraient forcément.

Un brouhaha commençait à se faire entendre au loin, annonçant l'arrivée des 5 années qui pouvaient sortir de Poudlard pour se détendre ici.
On pouvait facilement distinguer les 3eme année, agités et excités comme des puces, les 4eme encore joyeux de venir et les 5eme, 6eme et 7eme déjà un peu blasés de cet endroit qu'ils connaissaient déjà par cœur sans aucun doutes.

Les deux jeunes arrivèrent et nous parlâmes de ceux qu'ils avaient réussis à ramener dans les écorchés et de ceux qui leur résistaient toujours.

- Quoi ?! Le fils Malfoy n'est toujours pas avec nous ?! M'exclamais-je en les entendant me le dire.

Ce n'était vraiment pas une bonne nouvelle, si Abbadus en voulait certains précisément, le jeune Malfoy en faisait partie.
Désabusé, je les laissais repartir avec leurs amis, essayant de ne pas éveiller les soupçons sur ma présence ici mais en sortant de la ruelle, un éclat brillant attira mon œil.
J'aurai pu le reconnaitre entre mile, Malfoy Junior était là, un peu plus loin, ses cheveux brillant à la lumière du soleil.

Je levais la main discrètement et lançais un sort de manipulation sur son corps, l'obligeant a venir "de lui même" vers moi, dans la ruelle.

Je libérais son esprit, mais gardant toujours son corps en contrôle pour qu'il ne parte pas.
- Scorpius Draco Malfoy, jeune rebelle ... Tu vois ce qu'on peut faire avec la magie noire ? Contrôler les corps, c'est sympa n'est-ce pas ? Et bien utile aussi ... Ça ne te donne donc pas envie de nous rejoindre ? Suivre les traces de ton père et de son père, et surement de son père encore avant lui ...

Se promener Pré-Au-Lard était devenu quelque chose de lassant au fur et à mesure des années. Vous pouvez vous demander pourquoi j’y étais puisque je trouvais ça barbant. Je vais donc vous répondre en deux points.
1) Si je n’allais pas à Pré-Au-Lard, je restais cloitré à Poudlard et Poudlard était tellement quotidien que je m’étais mis en tête que Pré-Au-Lard permettait de changer de cadre.
2) Avec Hugo nous avions mis le feu à la bibliothèque et nous étions donc punis. McGonagall avait ordonné que le jeune Weasley et moi devions racheter les livres brûlés avec notre argent. En plus de ça s’ajoutait le fait que ma mère était devenue la nouvelle bibliothécaire.
Aujourd’hui, je m’étais proposé pour aller acheter les quelques livres brûlés que nous avions trouvé en commençant à ranger. Le fait que je me propose avait soulagé Hugo car il avait un rendez-vous avec une certaine Miss Salvatore et il avait semblé bien embêté de devoir décommander. Seulement voila, j’avais rendu service à Hugo, mais j’avais du refuser une sortie avec Daphné. Elle avait semblé déçue, mais j’avais promis de me rattraper. Comment ? Aucune idée, mais j’allais bien trouver un truc.

Je marchais parmi les élèves, me frayant un chemin quand j’en avais besoin puis ce fut alors le trou noir. Quand je revins à moi, si on peut appeler ça revenir à soit, je me trouvais dans une ruelle sombre. Je fronçais les sourcils en découvrant qui se trouvait en face de moi. Marvolo Black. Je constatais rapidement que je ne pouvais pas bouger. Qu’est-ce qu’il m’avait fait…

- Scorpius Draco Malfoy, jeune rebelle … Tu vois ce qu’on peut faire avec la magie noire ? Contrôler les corps, c’est sympa n’est-ce pas ? Et bien utile aussi … Ca ne te donne donc pas envie de nous rejoindre ? Suivre les traces de ton père et de son père, et surement de son père encore avant lui …

Ben voyons…

« Oh oui, c’est super courageux de ta part de me faire venir jusqu’à toi tout en utilisant ta magie. J’veux pas dire, mais c’est lâche de m’avoir fait venir à toi et ne pas me laisser libre de mes mouvements. Te ferais-je peur Marvy’ ? »

Je n’avais pas pu m’empêcher de lui faire un sourire arrogant. L’arrogance, c’était ce que je faisais de mieux. En même temps, on m’avait appris à l’être donc s’il y avait quelqu’un à blâmer, c’était la génération Malfoy avant la mienne.

- Scorpius Draco Malfoy, jeune rebelle … Tu vois ce qu’on peut faire avec la magie noire ? Contrôler les corps, c’est sympa n’est-ce pas ? Et bien utile aussi … Ca ne te donne donc pas envie de nous rejoindre ? Suivre les traces de ton père et de son père, et surement de son père encore avant lui …
Il me répondit tout aussi rapidement

- Oh oui, c’est super courageux de ta part de me faire venir jusqu’à toi tout en utilisant ta magie. J’veux pas dire, mais c’est lâche de m’avoir fait venir à toi et ne pas me laisser libre de mes mouvements. Te ferais-je peur Marvy’ ?
Je lui fis un regard noir et lâchais la prise que j'avais sur lui. Il avait désormais le control de son corps, mais je restais concentré, s'il faisait quoique ce soit, je pouvais le bloquer de nouveau.
Ah, la magie sans baguette, rien de plus magnifique.

- Je n'ais absolument pas peur de toi Malfoy. La preuve, je te laisse libre de tes mouvements, mais tu n'as absolument pas répondu a ce que je te disais, aurais-tu oublié la politesse que ton cher père t'a inculqué ? Ce n'est pas bien, tu devrais apprendre de nouveau ce qu'est le respect, et pour ça, je pourrai être un excellent professeur ...
Mon ton pouvait paraitre neutre et menaçant en même temps ... c'était fait pour. Il fallait que je me fasse respecter, mais je ne devais pas bousiller toutes nos -faibles- chances de l'avoir avec nous.
C'était une mission important, et si on avait perdu nos chances d'avoir Draco avec nous, il fallait qu'on l'ai, lui, le fils.
Il devait avoir la puissance magique d'un pur Malfoy, et c'était non négligeable pour cette guerre.

- Abbadus est prêt a te donner -presque- tout ce que tu veux si tu nous rejoins, c'est une proposition importante tu sais ...

Le regard de Marvolo m’arracha un sourire intérieur. Oui, intérieur car en apparence j’avais gardé mon air neutre. L’air qu’on m’avait appris à forger au bout de quinze ans d’existence. On pouvait clairement dire que j’avais appris à le faire apparaitre à ma guise. Des années d’entrainement !
Néanmoins ma petite réplique eut pour effet que Black me rende le contrôle total de mon corps. Et franchement, ce n’était pas une chose négligeable car c’était désagréable de se faire balader sous la volonté de quelqu’un d’autre. Ne pas être maitre de soit même était une chose horrible.

« Je n’ai absolument pas peur de toi Malfoy. La preuve, je te laisse libre de tes mouvements… »

Je levais les yeux au ciel.

« … mais tu n’as absolument pas répondu à ce que je te disais, aurais-tu oublié la politesse que ton cher père t’a inculqué ? Ce n’est pas bien, tu devrais apprendre de nouveau ce qu’est le respect, et pour ça, je pourrai être un excellent professeur … »

J’arquais un sourcil. Il était sérieux là ?! Lui ? Un excellent professeur ? Pour le coup, je faillis lui rire au nez tellement c’était comique à entendre !

« C’est ça… Bah le jour où tu me prouveras que t’as un cerveau, on en reparle ! »

C’était la journée vacherie… Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais qu’on allait s’envoyer des piques en pleine figure pendant un bon bout de temps !
Black avait beau prendre son ton le plus menaçant avec moi, ça ne marchait pas. Il devrait le savoir depuis le temps étant donné le nombre de fois où lui et sa bande avaient essayé de m’enrôler dans leur confrérie à deux noises.

« Abbadus est prêt à te donner –presque- tout ce que tu veux si tu nous rejoins, c’est une proposition importante tu sais… »

Oh oh ! Effectivement, c’était une proposition importante et à prendre en considération ! Ca ne faisait aucun doute.

« En effet… mais tu diras à Lestrange que j’ai déjà tout ce que je veux et que je n’ai pas besoin d’autre chose. Et encore moins quelque chose venant de lui. »

Bien que nous aillions des liens de parentés, Black, Lestrange et moi, il était clair que socialement, ce n’était pas vraiment le cas. Black avait suivit son cousin comme un bon petit toutou à sa mèmère tandis que moi, je préférais rester neutre et regarder ce qu’il se passe. Je ne suis ni dans un camp, ni dans l’autre. Seulement voila, aucun des deux camps n’arrivaient à se le mettre dans le crâne. C’était vraiment désespérant !

- … mais tu n’as absolument pas répondu à ce que je te disais, aurais-tu oublié la politesse que ton cher père t’a inculqué ? Ce n’est pas bien, tu devrais apprendre de nouveau ce qu’est le respect, et pour ça, je pourrai être un excellent professeur …
Il arqua un sourcil et semblait prêt à éclater de rire. Ce que je prenais bien evidemment très mal et je fronsais les sourcils

- C’est ça… Bah le jour où tu me prouveras que t’as un cerveau, on en reparle !
Je lui lançais un regard noir. Quel manque de respect ! J'allusinais du fait qu'il osait me tutoyer ! Il semblait ne pas me prendre au sérieux du tout. Je savais ce qu'il pensait des mangemorts mais Abbadus voulait absolument qu'on l'ai avec nous. Alors, j'essayais.

- Abbadus est prêt à te donner –presque- tout ce que tu veux si tu nous rejoins, c’est une proposition importante tu sais…
Il avait l'air de réfléchir à ce que je venais de dire... J'espérais que ça allait peser son poids dans la balance ...

- En effet… mais tu diras à Lestrange que j’ai déjà tout ce que je veux et que je n’ai pas besoin d’autre chose. Et encore moins quelque chose venant de lui.
Je fronsais de nouveau les sourcils. Encore ce manque de respect ... Vraiment, si quelque chose pouvait me mettre en rogne, c'était bien ça ! On était pourtant de la même famille, de loin, mais on avait absolument rien à voir avec lui ... Il était parti de l'autre côté de la force et il était de notre devoir de le ramener du côté où toute notre famille à toujours été.

Lui et son père, les canard boiteux de la famille en gros ...

- Tu sais, on est au courant de tout ... En l'occurance, on sait bien qui est ta nouvelle dulcinée et, on a un petit moyen de la contrôler ... Tu ferais bien de mieux réfléchir à notre proposition si tu ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose de ... disons ... facheux.

Black n’aimait pas vraiment la façon dont je lui parlais. Bah en même temps, ce n’était pas vraiment fait pour. Mais il ne fallait pas trop me chercher au gros risque de me trouver. J’avais vraiment horreur qu’on m’oblige à faire quelque chose que je ne voulais pas faire. Et dans l’immédiat, je n’avais pas spécialement envie de me joindre à eux.

- Tu sais, on est au courant de tout … En l’occurrence, on sait bien qui est ta nouvelle dulcinée et, on a un petit moyen de la contrôler … Tu ferais bien de mieux réfléchir à notre proposition si tu ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose de … disons … fâcheux.

Ah ! Là, c’était à moi de le prendre mal. Mais alors vraiment très mal. J’attrapais Black par le col et le plaquais contre le mur d’une boutique.

« Touche à un seul de ses cheveux et t’es mort ! Vous êtes tous morts. »

Je le lâchais aussi sec. Là, pour le coup, il m’avait vraiment foutu en rogne. Cependant, il ne savait pas à quel point ses paroles m’avaient appris quelque chose. Un petit moyen qu’il avait dit. J’étais curieux de savoir ce qui pouvait la contrôler.

« Mais je t’en pris, dis moi ce qui pourrait la contrôler. Je suis curieux de le savoir. Surtout que j’ai toujours un plan de rechange. »

N’empêche que ça craignait. S’ils commençaient à s’en prendre à ceux qui m’étaient cher, il était clair que je n’allais pas pouvoir résister très longtemps à leurs assauts. Pfff, ça craint un max ! Comme leurs idéaux à la con… Enfin bon, on ne pouvait décidemment pas tout avoir dans ce monde. C’était bien dommage d’ailleurs.

J'avais enfin trouvé ce qu'il fallait dire pour le faire réagir ! D'un côté, j'en étais content, mais de l'autre, un peu moins, surtout qu'il venait de m'attraper par le col et qu'il me plaquait contre le mur avec violence. Enfin, violence, pour un garçon de son âge, j'avais déjà veccu bien pire comme violence.

« Touche à un seul de ses cheveux et t’es mort ! Vous êtes tous morts. »

Il me lacha ensuite aussi rapidement qu'il m'avait bloqué au mur. Je ne m'étais pas débattu, n'ayant absolument pas peur de lui et sa réplique me fit presque sourire, intérieurement bien sûr ! Il avait l'air de vouloir dire encore quelque chose alors je le laissais parler :

« Mais je t’en pris, dis moi ce qui pourrait la contrôler. Je suis curieux de le savoir. Surtout que j’ai toujours un plan de rechange. »

Cette fois, je ne m'empêchais plus de sourire, un petit sourire sadique, en coin. Qu'allais-je bien pouvoir lui dire ... ? La vérité ou aillais-je inventer un petit truc bien sadique encore ?
J'optais pour la vérité, elle était bien assez efficasse pour le ramener de notre côté.

- Eh bien, on sait que son papa chéri lui a légué ... certaines choses dont elle ne se sépare pas et comme tu le sais surement, ces choses ont un pouvoir très puissant. Tu aura deviné que c'est un pouvoir que nous pouvons contrôler, et comme elle est liée à ces objets, nous pouvons lui faire ce que nous voulons.

Je lui laissais un petit temps pour encaisser et bien comprendre l'impact de nous pouvons avoir sur sa petite chérie puis j'enchainais

- C'est donc le moment pour toi de faire un choix, tu nous rejoins, ou tu prends le risque qu'il arrive quelque chose de ... malheureux à une petite innocente.

Marvy n’avait pas bougé d’un pouce. Et quelque part, s’il avait répliqué quelque chose, ça m’aurait vraiment énervé. Disons que pour une fois, il avait été intelligent.
Lorsque je lui demandais ce qui pouvait bien contrôler Daphné, un sourire se dessina sur son visage. Un sourire que je ne pus m’empêcher de trouver ridicule. Vas-y mon gars, jubile ! Tu ne sais pas ce que tu vas prendre dans les dents d’ici quelques minutes.

- Eh bien, on sait que son papa chéri lui a légué ... certaines choses dont elle ne se sépare pas et comme tu le sais surement, ces choses ont un pouvoir très puissant. Tu aura deviné que c'est un pouvoir que nous pouvons contrôler, et comme elle est liée à ces objets, nous pouvons lui faire ce que nous voulons.

Oooh ! Très intéressant. Je croisais les bras sur mon torse, attendant patiemment la suite de l’histoire.

- C'est donc le moment pour toi de faire un choix, tu nous rejoins, ou tu prends le risque qu'il arrive quelque chose de ... malheureux à une petite innocente.

Je hochais la tête puis pris un air pensif. Black ne me quittait pas des yeux. Finalement, je décidais qu’il fallait que je lui annonce la nouvelle.

« Sache que si je dois vous rejoindre, il va falloir que vous vous trouviez une nouvelle source d’information parce que sérieusement, elles sont méga démodées. »

Enfin, on va dire qu’on fait avec les moyens du bord car rien ne valait un bon Seigneur des Ténèbres pour réduire le monde à néant. Sauf que le dernier c’est fait zigouiller par un ado de 17 ans. On ne pouvait pas faire pire comme Seigneur des Ténèbres, mais bon, ainsi va la vie, dirons-nous.

« Sache que le bracelet, Daphné ne l’a plu en sa possession. Elle me l’a filé pour que j’en prenne soin. Et il est tellement bien planqué que même ma mère qui est maniaque, n’arriverait pas à le trouver. »

Je lui fis un sourire désolé puis lui tapotais l’épaule.

« T’inquiète Marvy, tu l’auras ton heure de gloire… Dans deux ou trois cents ans ! Bon, c’est pas le tout, mais j’ai un petit tour à terminer moi ! A la prochaine ! »

- C'est donc le moment pour toi de faire un choix, tu nous rejoins, ou tu prends le risque qu'il arrive quelque chose de ... malheureux à une petite innocente.
« Sache que si je dois vous rejoindre, il va falloir que vous vous trouviez une nouvelle source d’information parce que sérieusement, elles sont méga démodées. »

Je levais un sourcil. Comment osait-il dire que nous étions démodés ? Certes, la magie noir était très ancienne, mais nous la manipulons avec les techniques récentes. Et puis, nombre des sorts que nous utilisons sont nouveaux et bien plus efficasses que leurs vieux sorts de magie blanche ! Enfin, je ne devais pas laisser paraitre mon énervement.

« Sache que le bracelet, Daphné ne l’a plu en sa possession. Elle me l’a filé pour que j’en prenne soin. Et il est tellement bien planqué que même ma mère qui est maniaque, n’arriverait pas à le trouver. »

Il se mit à sourire comme un idiot et me tapota l'épaule comme si j'étais un simple mec, l'un de ses potes. Irrespecteux ce gamin, je vois que les Malfoys ont perdu leurs bonnes vieilles traditions.

« T’inquiète Marvy, tu l’auras ton heure de gloire… Dans deux ou trois cents ans ! Bon, c’est pas le tout, mais j’ai un petit tour à terminer moi ! A la prochaine ! »

- Sérieusement Malfoy, pour qui tu te prends ?! Tu crois vraiment que je suis ton pote ? Je pourrai te tuer sur le champ sans aucune difficulté ni regret. Et pour ce qu'il en est du bracelet, ta petite chérie est liée avec lui, peu importe où tu peux le cacher, il peut la retrouver si on lui en donne l'ordre. Alors désolé de te décevoir, mais notre plan est toujours valable. Manque plus qu'à voir si, toi, tu es prêt à prendre le risque de vérifier mes dires.

J'attendis un petit moment. Tout le long de ma tirade, j'avais avancé et Malfoy était maintenant dos contre le mur.

- Après tout, il est fort possible que je bluff. Mais qui sait ? Peut être que j'ai raison, peut être que j'ai tord, mais tu ne le saura pas tant que tu n'aura pas pris le risque ou, accepté ma proposition.

Il était bloqué contre le mur et moi, j'étais content de mon petit final, j'aimais le côté Drama de mes répliques, bien souvent, ça faisait son petit effet. Ne restait maintenant plus qu'à voir s'il allait être capable de prendre le risque de mettre sa chérie en danger ...

Marvy ne sembla pas du tout accepter ma petite tape sur l’épaule. Bah quoi ? Ah ouais c’était vrai. Il ne fallait pas oublier que lui et moi n’avions pas les mêmes valeurs… Alala… Et dire que nous étions ‘cousins’ à un certain degré. Ouais bah l’esprit familial, ça faisait longtemps qu’il était parti trèèèèèès loin dans les gènes parce qu’il fallait chercher cet esprit bien profond ! Enfin bon, lui et moi n’allions jamais nous entendre, c’était un fait.

« Sérieusement Malfoy, pour qui tu te prends ?! Tu crois vraiment que je suis ton pote ? »

Ah non ! Tout de même pas ! Fallait pas prendre ses rêves pour des réalités non plus !

« Je pourrai te tuer sur le champ sans aucune difficulté ni regret. Et pour ce qu’il en est du bracelet, ta petite chérie est liée avec lui, peu importe où tu peux le cacher, il peut la retrouver si on lui en donne l’ordre. Alors désolé de te décevoir, mais notre plan est toujours valable. Manque plus qu’à voir si, toi, tu es prêt à prendre le risque de vérifier mes dires. »

Là pour le coup, je ne rigolais vraiment plus. En plus de ce qu’il venait de dire, je m’étais retrouvé entre lui et un mur. La situation avait de quoi être pathétique… Enfin bon bref !

« Certes, tu peux me tuer sur le champ. Mais tu ne le feras pas pour la simple et bonne raison que vous tenez trop à m’avoir dans vos rangs. Et si je meurs, Lestrange t’en voudra à mort. Et puis, il ne faudrait pas qu’il se mette sur ton dos, se serait trop bête ! »

J’en étais venu à la conclusion que pour une raison que j’ignore, les mangemorts me souhaitaient dans leurs rangs car vu la façon dont ils me harcelaient chaque fois qu’ils le pouvaient, il ne pouvait y avoir que ça. Mais je pouvais toujours me tromper. En tout cas, une chose était certaine, c’était que je n’étais ni mon père, ni mon grand-père. Je n’étais pas de la même trempe ça c’était le cas de le dire. Mon père disait souvent que j’étais le typique sans cœur des anciens Malfoy quand je le voulais.

« Après tout, il est fort possible que je bluff. »

Qu’est-ce que je disais ?

« Mais qui sait ? Peut être que j’ai raison, peut-être que j’ai tord, mais tu ne le sauras pas tant que tu n’aurais pas pris le risque ou accepté ma proposition. »

S’il y avait une chose dont j’étais sur, c’était que je n’étais pas assez timbré pour jouer avec le feu. Et encore moins avec le diable. Je me demandais quel genre de lien il existait entre ce bracelet et Daphné et quelque chose me disait que les mangemorts pourraient m’informer là-dessus.
J’avais toujours dit que jamais je ne rejoindrais les mangemorts de ma propre volonté. Et ce n’était pas de ma propre volonté que j’allais accepter. Je relevais fièrement la tête avant de lâcher.

« Très bien. Mais je te préviens, ne compte pas sur moi pour obéir au doigt et à l’oeil. »

Il était bloqué contre le mur, incapable de m'échapper et j'étais sûr que ça allait jouer en ma faveur.

- Certes, tu peux me tuer sur le champ. Mais tu ne le feras pas pour la simple et bonne raison que vous tenez trop à m’avoir dans vos rangs. Et si je meurs, Lestrange t’en voudra à mort. Et puis, il ne faudrait pas qu’il se mette sur ton dos, se serait trop bête !

Hmm, il n'avait pas tord. C'est qu'il n'était pas si bête. En même temps, si Abbadus le voulait absolument, c'est qu'il devait avoir du potentiel le blondinet. Enfin, je ne comptais pas le tuer, la vangeance d'Abbadus aurait été bien trop douloureusement pour le plaisir que j'aurai pris à tuer l'enfant, alors autant le laisser en vie, et le ramené à mon frère.

- Après tout, il est fort possible que je bluff. Mais qui sait ? Peut être que j’ai raison, peut-être que j’ai tord, mais tu ne le sauras pas tant que tu n’aurais pas pris le risque ou accepté ma proposition.

Il sembla réfléchir, et je sentais que j'avais fait mouche. Il n'allait quand même pas risquer la vie de sa copine juste pour avoir sa liberté. Quoique, s'il le faisait, j'aurai encore plus envie de l'avoir avec nous, c'est qu'il est capable de tout, même de sacrifier une vie, et c'était parfaitement ce que nous recherchions. Mais s'il choisissait de nous rejoindre pour la protéger, ça voulait dire que nous pouvions faire de lui ce que nous voulions, tant qu'on menacait la jeune fille.

- Très bien. Mais je te préviens, ne compte pas sur moi pour obéir au doigt et à l’oeil.

Un sourire se dessina sur mon visage. Enfin ! J'avais réussis ! Toujours bloqué contre le mur, je pu attraper son bras et le colla en l'air, contre le mur. Tout en continuant de le coinser, je virais sa manche et collait le bout de ma baguette sur son avant bras.
Il ne tremblait pas, mais je me doutais qu'il ne devait pas être rassuré, une fois la marque appliquée, il allait être relié à nous tous, et surtout au Lord. Il ne pourrait plus revenir en arrière après ça ...
Je prononçais une incantation en latin, et petit à petit, la peau pâle de son bras rougissait, puis le dessin de la marque commença a s'inscrire dans sa peau. Une fois les contours dessiné, l'intérieur devint noir, et je pu lache son bras. Je pu sentir dans mon propre bras une nouvelle connexion se former, et je savais qu'Abbadus l'avait aussi sentit.

Ca y était, il faisait partit des notres.

- Oh non, ce n'est pas à moi que tu va obéir au doigt et à l'oeil, c'est au Lord que tu va le faire.

J'attendais qu'il dise quelque chose, qu'il réagisse face au fait qu'il était maintenant un mangemort, et que si les gens voyaient la marque dans l'enseinte de Poudlard, il allait s'attirer pas mal de problème. Heureusement, quand les écorchés sauront, ils s'en occuperont.

Un sourire se dessina sur le visage de Marvolo. Je réprimais une grimace. Il n’y avait vraiment pas de quoi trouver ça drôle. Moi je trouvais tout ça limite risible ! Pauvre de moi, pourquoi avais-je donc accepté ? Enfin, c’était maintenant trop tard pour reculer. Et puis je comptais bien mettre la discorde au sein des mangemorts. J’allais leur faire vivre un enfer. Pour le coup, il pouvait compter là-dessus. Je n’étais pas du tout du genre à m’abaisser à quoi que ce soit.
Je pensais que tout ça était enfin fini, mais il me sembla que ce n’était pas le cas. Je m’apprêtais à partir mais Black m’attrapa le bras gauche qu’il colla contre le mur au niveau de ma tête. Je le fusillais du regard pendant qu’il remontait ma manche. J’aurais du m’y attendre. Je ne bougeais pas d’un pouce. Ca ne servait à rien, je le savais très bien. Il pointa sa baguette sur ma peau et prononça une incantation qui sonnait plus que faux à mes oreilles. Je sentis la marque se dessiner sur mon avant-bras. Je serais les dents tout en continuant de fixer Black d’un regard aussi froid que la glace.

« Oh non, ce n’est pas à moi que tu vas obéir au doigt et à l’oeil, c’est au Lord que tu vas le faire. »

Je dégageais mon bras. Il me lâcha sans aucune résistance. Je regardais le résultat qui était infecte. C’était plus que laid. Je relevais la tête et baissais ma manche.

« Va falloir que je le dise combien de fois ? N’est pas encore né celui qui me soumettra. »

Cette marque ne signifiait rien. Ce n’était pas pour un malheureux tatouage que ça allait faire la différence. Néanmoins, je comptais bien tirer des avantages de cette situation. S’il pensait que j’allais être un bon toutou comme lui envers Lestrange, il se trompait lourdement. Je n’avais jamais obéi à mes propres parents alors pourquoi le ferais-je envers ce cousin éloigné ? Je n’en avais aucune raison.

- Oh non, ce n’est pas à moi que tu vas obéir au doigt et à l’oeil, c’est au Lord que tu vas le faire.

Il retira son bras de ma main et je le laissais faire. Maintenant qu'il avait la marque, Ab et moi pouvions le contrôler comme nous le voulions. Il regarda la marque noir sur sa peau blanche, toujours rouge par endroit, grimaça et rebaissa sa manche. C'était toujours drôle de voir la tête des gens lorsque cette marque pourtant bien connue, arrive directement et définitivement sur leur propre peau.

Pour ma part, ça avait été l'euphorie, pour certains, une révélation, pour d'autres, la réalisation que leur sort était maintenant celé et qu'aucun retour en arrière n'était désormais possible, et pour quelques rares derniers, un profond dégoût d'avoir été forcé et l'impression d'être sali à tout jamais. Malfoy avait l'air de faire parti de ces derniers, avec la seule nuance qu'il n'avait pas peur, il semblait confiant, sur de lui. A tord.

- Va falloir que je le dise combien de fois ? N’est pas encore né celui qui me soumettra.

Voilà, c'est bien ce que je disais, il ne réalise pas que la marque des Ténèbres est bien plus qu'un simple tatouage. Elle nous permet de tous communiquer les uns avec les autres, Abbadus et moi pouvons plus facilement contrôler corps et esprits des simples mangemorts. Et le petit blondinet faisait parti de ceux que nous pouvions contrôler sans aucune difficulté. Vraiment aucune et j'allais le lui prouver. Le faire revenir à la réalité, lui retirer ce petit air supérieur.

- Arrête de te croire plus malin ou plus puissant que nous. On peut faire ce que l'on veut de toi.

Comme toujours, j'accompagnais la preuve de mes paroles avec des actes. Je levais les deux mains en l'air, juste plus bas que mon visage et fixant le blond je lançais une sorte d'impero. Pas un impero classique, c'en était un qui laissait le sujet conscient. Il se rendait compte de ce qu'il faisait, mais ne pouvait rien faire pour s'en empêcher. Voilà pour le jeune Malfoy était maintenant en train de danser une danse moldue face à moi. La danse des canards.

Cette danse m'avait toujours bien fait rire car elle prouvait à quel point les moldus pouvaient être ridicules, le savoir, et continuer à l'être.

- Alors, tu crois toujours que tu ne va pas te soumettre à nos volontés ?