Poudlard. L'une des plus prestigieuse école de sorcellerie. C'était aussi un peu comme ma seconde famille. Je m'y sentais à l'aise, ces lieux m'étais familiers. Normal, cela faisait maintenant 5 ans et quelques semaines que je les côtoyais. Ce château majestueux abritait en effet des centaines de graines de sorciers et de sorcières qui aspiraient a devenir fonctionnaires au ministère, employés à Gringotts, ou encore Aurors: chasseurs de mages noirs.
Je sortais alors de mon cours de potions. Je n'étais pas le plus mauvais de la classe, loin de là, je me débrouillais plutôt bien dans cette matière. Il n'y avait pas beaucoup de cours où j'étais nul sauf l'histoire de la magie peut-être. Mais c'est compréhensible vu que c'est un fantôme qui nous fait cours et que le seul pouvoir de sa voix suffisait à endormir la moitié de la classe en cinq minutes. Le bruit des brouhahas dans le hall d'entrée était désagréable. Tout le monde se dirigeait vers la Grande Salle pour le déjeuner. Je regardais ma montre et m'aperçus qu'il était midi passé. Je songeais qu'après cette matinée riche en cours intéressants, les prochaines heures allaient me paraître très longues. Histoire de la magie puis divination. Trelawnay battait haut la main le prof d'histoire: au son de sa voix, une irrésistible envie de se suicider en sautant de la plus haute tour de l'école vous prenait.
Je soupirais mais me remontais le moral en me disant qu'une heure passée à feuilleter des livres à la bibliothèque valait mieux que de glander dans le parc en faisant semblant de réviser ses cours pour paraître comme un gentil petit élève bien studieux. Je prenais alors la direction des escaliers magique qui se mouvaient lentement dans le vide pour me rendre dans le coin calme et paisible qu'était la bibliothèque. Je fendais en sens inverse le flot d'étudiants, ce qui n'était pas facile vu la densité de personne qui se massaient dans un vacarme de conversations dont je ne saisissais que des bribes.
J'arrivais enfin à l'endroit souhaité. Un endroit sans cris et sans bruits constant. Un endroit rempli à craquer d'ouvrages anciens du sol au plafond. Je saisis un livre sur les sortilèges. Cela allait du sorts le plus banals au maléfices les plus tordus. Je fis apparaître un verre de whisky devant moi sur la table et me mis à le siroter en lisant mon livre. J'étais seul et j'affectionnais cette solitude et ce silence. Mais cela ne dura pas: quelqu'un entrait dans la bibliothèque et venait droit vers les rayonnages où ma table était placée. Près de la fenêtre et où se trouvaient les ouvrages qui étaient dans la catégorie moldus. Personne ne venait jamais là d'habitude. Je fis disparaître mon alcool et me mis à attendre l'élève qui avait interrompus ma dégustation. Était-ce une belle jeune fille, une conquête potentielle autant dire, où un jeune homme qui viendrait me demander ce que je faisais là au lieu d'être en train de manger?