Je savais pas que ça pouvais exister! { Zora}

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Je flânais dans les couloir sans but précis. Je voulais simplement trouver un coin tranquille pour finir mon devoir de métamorphose et m'entraîner à un sortilège. J'observais les élèves que je croisais. Ils paraissaient me dévisager comme si j'allais me mettre à faire un show, quelque chose d'inattendu.
Je soupirais. Je savais pourquoi ils ouvraient des yeux ronds à chaque fois qu'ils me croisaient : Hogward Gossip. Depuis que la rumeur d'une histoire entre Scorpius et moi était apparue sur le blog, j'étais devenue une bête curieuse. Ça ne me dérangeait pas plus que ça mais arriver à m'isoler tranquillement était devenu un peu plus difficile.
Mes pas me conduisirent à la bibliothèque. Un endroit où je pourrait enfin trouver le calme, et qui sait, une table sans personne à la ronde....
Mais apparemment ma bonne étoile faisait la tête aujourd'hui car il n'y avait pas une seule table de libre. Légèrement agacée je m'assis donc en face d'une jeune fille rousse. Elle me faisait penser à Rose et n'avait pas l'air prête à se jeter sur moi ou à me poser des tonnes de questions. Et puis j'aperçus son blason. « Une Serpentarde, génial. », pensais-je sans enthousiasme.
Soucieuse d'éviter les ennuis pour une fois (je n'en revenais pas de dire ça!), je me cachais derrière mon livre de métamorphose. J'attendis la première remarque cinglante qui allait arriver... Rien. Pour le coup, ça, c'était vraiment très étrange.
Je jetais un coup d'œil prudent derrière la couverture.
L'élève en face de moi n'avait pas du tout l'air de vouloir chercher la confrontation. Elle était plongée dans son travail, ses deux yeux noisettes fixés sur un parchemins, une expression sérieuse et concentrée sur la visage pourtant atténué par ses deux couettes rousses qui lui conféraient une attitude de petite fille sage.
Je tournais une page de mon bouquin poussiéreux qui me fit éternuer, sûrement un contre-coup de ma petite douche glacée de l'autre jour. Cela eut pour effet de détourner l'attention de la jeune fille qui releva les yeux.

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Cela faisait une bonne demi-heure que je bossais comme une dingue sur un sujet de défense contre les forces du mal. Une demi-heure où, pour une fois, je pouvais bénéficier de la salle commune vide. Hélas toute les bonne chose ont une fin… Voilas que des groupies de Malfoy entrait… Toutes aussi bêtes les unes que les autres ! Je décidais de me faire toute petites mais bientôt des remarques désagréables fusèrent dans tout les sens. Ma main s’était instinctivement resserré sur ma baguette mais finalement aucun sorts n’eut à être lancé vu que le prince de ces dames fit son entrée me donnant une bonne diversion pour m’enfuir ailleurs. Je ne mit pas longtemps à atteindre la bibliothèque et à m’installer à l’écart, au moins ici je serais tranquille, Scorpius étant au cachot il y avait de forte chance que tout ce que Serpentard comptait de crétins y soient avec lui. Je pus donc me remettre à mon travaille. Celui-ci n’était pas inintéressant d’ailleurs , il s’agissait d’un exposé à
rendre sur une créature de notre choix, pour ma part j’avais choisit l’Acromantula, pas que j’aimais particulièrement ses horribles araignée géante mais je trouvais leur étude intéressante.

J’en était à mon huitième parchemin quand je sentit une présence en face de moi. Relevant doucement les yeux j’aperçu une jolie Serdaigle. Jolie ? Non elle était vraiment belle, et elle semblait elle aussi chercher un endroit tranquille aussi décidais-je de la laisser en paix pendant que je continuais à noircir des feuilles. J’allais me lever pour chercher un livre quand la jeune fille éternua. Je sortie aussitôt un mouchoir de ma poche, il s’agissait d’un bout de tissu sur lequel ma petite sœur avait broder l’écusson de Poudlard et ma devise : ‘‘ Serpentard un peu, Révolutionnaire beaucoup.’’, à vrais dire je l’avais reçut le week-end dernier avec sa dernière lettre.

« - Tiens. »

Je lui adressais un gentil sourire avant de partir chercher le livre qui m’intéressait. Un quart d’heure plus tard j’étais de retours, trois gros bouquins dans les mains. Je constatais que la Serdaigle était toujours présente aussi je décidais d’engager la discussion.

« - Je m’appelle Zora, je suis en cinquième année, et toi ? »

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- Tiens.

Et elle me tendis un mouchoir. J'en étais abasourdie. Pourquoi est-ce qu'une serpentarde chercherait à être...gentille? C'était pas dans les habitudes de la maison. Je devais avoir l'air méfiante car elle m'adressa un sourire que je décrétais sincère.
J'observais plus attentivement le morceau de tissu et m'aperçus qu'il y avait quelque chose de bordé à côté de l'écusson de Poudlard. « Serpentard un peu, Révolutionnaire beaucoup ». J'eus un moment d'absence. Depuis quand les les serpentards s'engageaient-ils chez les Révolutionnaires? En même temps je ne devais pas penser comme ça. Partir du principe que les gens étaient rangés en catégorie ce n'était pas bien. Ça me rappelais trop les Écorchés. Et puis d'ailleurs Scorpius m'avait déjà montré que les apparences pouvaient être trompeuses.
Décidée a me montrer aimable j'attendis que la jeune fille revienne en feuilletant mon manuel. Au bout de quelques minutes, elle fut de retour et m'adressa la parole :

- Je m'appelle Zora, je suis en cinquième année, et toi?

Elle avait une voix mélodieuse, agréable à entendre, et ses yeux brillaient d'intelligence et de douceur. Qui plus est elle me demandait qui j'étais! Ça pouvait paraître bizarre, mais trouver une personne qui ignorait encore mon prénom me semblait être le plus beau cadeau.

- Moi c'est Daphné Delacour, en sixième année, lui répondais-je avec un grand sourire.

J'allais lui poser des questions sur son penchants pour le groupe des Gryffondor. Cela m'intriguait vraiment. Mais au moment où j'ouvrais la bouche, une bande de filles de Serpentard entrèrent dans la bibliothèque. Et à leur tête se trouvait la fille à qui j'avais jeté un sort la dernière fois que j'étais avec Malefoy.

- C'est pas vrai... marmonnais-je complètement découragée.

Je n'avais pas vraiment envie de me retrouver avec les cheveux brûlés ou d'autres amabilités de ce genre alors j'entrepris de vite ramasser mes affaires. Zora me regardait d'un air intrigué. J'essayais donc de lui expliquais le plus brièvement possible ma tentative de fuite.

- Je ne suis pas vraiment en bon terme avec les groupies de Malefoy en ce moment. C'est pour ça que je vais essayer de me sauver. Je ne voudrais pas me retrouver affublée de tentacules ou je ne sais quoi, ajoutais-je avec un pâle sourire.

Oh non... Les pestes étaient maintenant toutes proches de notre section...

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- Moi c'est Daphné Delacour, en sixième année.

J’allais répondre à la jeune fille que j’étais ravis de faire sa connaissance quand je vis ses yeux se fixer sur un point, au vu du regarde de Daphnée ça n’avait pas l’air de lui faire plaisir. Je me retournais donc en même temps qu’un :

- C'est pas vrai...

Pour apercevoir la cause de son ‘‘enthousiasme’’, il s’agissait du fan club de Scorpius, je ne pouvait qu’être d’accord avec la Serdaigle, ces filles formaient le summum de la débilité. Je m’apprêtait à tenter de devenir invisible quand Daphnée se mit à rassembler ses affaires en s’excusant.

- Je ne suis pas vraiment en bon terme avec les groupies de Malefoy en ce moment. C'est pour ça que je vais essayer de me sauver. Je ne voudrais pas me retrouver affublée de tentacules ou je ne sais quoi.

Vu son sourire elle semblait vraiment en froid avec la bande d’imbécile. Je ne put que tenter de la rassurer avec un faible :

« - Au vu de leur talent en matière de magie… tu n’as pas trop à t’en faire pour tes cheveux. »

Bientôt une autre voie couvrit la mienne.

« -Tient, mais c’est la ‘‘copine’’ de Scorpius… Je me demande pourquoi il perd son temps avec une fille comme toi… ça m’inquiète. »

Je ne put m’empêcher de m’emmêler après tout sans elles je serais encore tranquillement installer dans la salle commune à réviser.

« - Moi, ce qui m’inquièterais ce serait que Malfoy perde son temps avec toi… Pour le coup sa santé mentale et visuelle serait réellement à remettre en cause. »

Ça n’avait pas l’aire de lui avoir plut, mais au moins son attention avait été détournée de la Serdaigle, prête à me défendre j’avais sortie ma baguette.

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- Au vu de leur talent en matière de magie...tu n'as pas trop à t'en faire pour tes cheveux.

C'est vrai que je ne les pensaient pas très douées. Mais elles étaient plus nombreuses et quand elles le voulait, être vraiment teigneuses.
Je m'apprêtais à courir à l'abri quand j'entendis une voix traînante et extrêmement désagréable.

- Tiens, mais c'est la « copine » de Scorpius...Je me demande pourquoi il perd son temps avec une fille comme toi...ça m'inquiète.

C'était ma chère nouvelle meilleure ennemie. Toujours aussi maquillée et toujours avec le même air méprisant sur le visage.
J'allais répliquer quand Zora prit ma défense.

- Moi, ce qui m'inquièterais ce serait que Malefoy perde son temps avec toi... Pour le coup sa santé mentale et visuelle serait réellement à remettre en cause.

Wouah! Je sentais que j'allais vraiment bien m'entendre avec cette fille. Son sens de la répartie était comme j'adorais. Vif, mordant mais presque élégant.
Sous le coup de l'insulte, l'autre garce pâlit et sortit sa baguette. Zora fit de même un air de défi sur le visage.
J'aurais pu m'en aller, mais je me sentais coupable à l'idée de l'abandonner là. Elle s'était montrée plus que gentille et elle allait sûrement en baver par ma faute. Je décidais donc de rester, quitte à m'attirer encore une fois des ennuis.

- De quoi tu te mêles? jeta leur chef au visage de Zora. C'est toi la Serpentarde qui a trahie sa maison en t'enrôlant dans les Révolutionnaires non? Tu as de la chance qu'on n'ai pas encore eu d'explications avec toi.

Malgré ces menaces la jeune fille rousse restait de marbre, imperturbable.

- Lâchez-la. Et toi, fis-je à la plus grande, tu ne te souviens pas de comment ça s'est passé la dernière fois? Je vois qu'en plus tu n'as pas vraiment retenu ma leçon d'esthétique...

Je sortis aussi ma baguette. Là j'étais persuadée qu'elle allait craquer...

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- De quoi tu te mêles? C'est toi la Serpentarde qui a trahie sa maison en t'enrôlant dans les Révolutionnaires non? Tu as de la chance qu'on n'ai pas encore eu d'explications avec toi.

Je l’observais, immobile comme à chaque fois que je me trouvais en face à face avec des Serpentards … Etrange non ? Je me méfiais des membres de ma propre maison, ceux avec qui j’aurais dut être le plus proche.

- Lâchez-la. Et toi, tu ne te souviens pas de comment ça s'est passé la dernière fois? Je vois qu'en plus tu n'as pas vraiment retenu ma leçon d'esthétique...

Je me tournais vers Daphné, lui adressant un sourire aimable quoiqu’il laissait présager que la phrase qui sortirais risquait de ne pas plaire à tout le monde.

« - Oh tu sais… Elle à toujours du mal avec la politesse alors l’esthétique… Quand on pas plus de Q.I qu’un Scroutt à pétard il ne faut pas trop en demander. »

Je restais silencieuse un moment avant d’ajouter, m’adressant directement à la serpentarde qui était maintenant d’une pâleur on ne peut plus dangereuse.

« - D’ailleurs quand on te regardes bien on se rend vite compte qu’il n’y a pas que ton intelligence qui est assimilable au Scroutt. »

Là, elle craquait, mais à mon grand étonnement ce fut sur Daphné qu’elle pointa sa baguette. A mon tour je pointais ma baguette vers la jeune fille en articulant clairement : « Protego ! » je fut ravis de constater que l’incarcerem lancer par la morue lui avait été renvoyer directement. Cependant je n’eut pas le temps de voire une de ses amies lever sa baguette et je me retrouvais propulser au sol par un sortilège dont je n’avais pas put entendre la formule. Apparemment notre petit duel avait attirer les foules car voilas que des élèves s’amassaient autour de nous, je reconnu quelques serpentard et des gryffondor qui semblaient également près à en venir aux mains si nécessaire. Finalement je fut presque soulager de voire arriver la bibliothécaire.

« - VOUS ! VOUS N'AVEZ PAS HONTE ?! DANS UN LIEU D’ ÉTUDE ! »

[hrp: pour les sort je me sert de ce site: http://www.encyclopedie-hp.org/spells/spells-s.php ]

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J'adorais vraiment son style. L'autre pâlissait de plus en plus. On pouvait sentir la tension s'accumuler. Et évidemment, elle éclata après la dernière remarque assassine de Zora.
A ma plus grande surprise ce fut moi, et non la grande rousse, que la serpentarde visa. Heureusement pour moi (et mes cheveux) Zora fut plus prompte à réagir. Elle contra l'incarcerem de la peste par un protego, ce qui la mit hors d'état de nuire, la réduisant à gigoter misérablement sur le sol. Woah, rapide!
Une foule s'était massée autour de nous et formait trois clans : les Révolutionnaires, les Écorchés et les quelques Neutres qui assistaient à la scène avec curiosité. J'étais persuadée que ça allait tourner en bataille générale quand Mme Pince mit son grain de sel :

- VOUS! VOUS N'AVEZ PAS HONTE?! DANS UN LIEU D'ETUDE!

Je pensais qu'elle allait nous pointer du doigt en nous criant avec jubilation de monter dans le bureau de McGonagall, mais c'était la petite troupe de fille en vert qu'elle désignait.
Consciente qu'il fallait qu'on déguerpisse, et vite, je soufflais à Zora.

- Ramasse vite tes affaires, on se tire!

Moi-même j'empoignais mon sac, et une fois que je me fus bien assurée que la Révolutionnaire me suivait, je l'entraînais dans un coin reculé de la bibliothèque en me mêlant à le foule de curieux qui retournais à leurs occupations.
Je croisais son regard et fus prise d'un fou-rire en repensant à la tête du pot de peinture ambulant lorsqu'elle s'était retrouvée au stade d'une larve. Zora se mit à rire aussi.

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Je fut soulager de voire que Madame Pince n’avait apparemment pas l’aire de penser que d’autre personne que les groupies soient capable d’un tel raffut, aussi je suivit Daphné en faisant bien attention à me mêler à la foule environnante. Quand nous fûmes à l’abris la jolie serdaigle éclata de rire, son rire était vraiment agréable à l’oreille et contagieux car je me retrouvais bientôt prise d’un fou rire incontrôlable. Mes yeux était complètement plissé et je dut m’appuyer à une étagère. J’arrivais à articuler entre deux hoquet de rire :

« - Voilas qui va surement… améliorer notre quotte de popularité… auprès des Serpentards ! »

Je finissais par réussir à me calmer, quoique un sourire restait fixer sur mon visage définitivement j’adorais Daphné, certes on venait de se rencontrer mais au vu de nos amies commune on risquait de surement bien s’entendre.

« - J’ai pas eu le temps de te le dire tout à l’heure mais, je suis vraiment ravis de te rencontrer ! »

Oui j’étais vraiment ravis d’avoir eu l’occasion de parler avec quelqu’un comme Daphné. Je la regardais attentivement avant de reprendre la parole.

« - Tu es vraiment belle… » j’hésitais un moment avant d’avancer « Tu n’aurais pas du sang de vélane ? Delacour ça me dit quelque chose, je crois que c’est le nom de famille de la tante de Rose.»

Il m’avait sembler entendre ça un jour pendant que Rose discutait avec James, Hugo et Albus. Quelque chose comme les Delacour allait venir passer quelques temps à la maison… Je me repris aussitôt me rendant compte que ma curiosité pouvait paraitre déplacer.

« - Enfin tu n’es pas obliger de me répondre, je suis vraiment trop curieuse parfois… enfin assez souvent quand même. »

Je lui adressais un sourire un peu embarrasser.

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- Enfin tu n'es pas obligée de me répondre, je suis vraiment trop curieuse parfois... enfin assez souvent quand même, dit-elle avec un sourire embarrassé.

Elle me plaisait bien. Elle était franche, mignonne, intelligente et n'avait visiblement pas froid aux yeux. J'étais sûre qu'on allait bien s'entendre.
Qui plus est elle avait deviné mon petit « plus ».

- T'inquiètes pas, lui répondis-je, selon moi la curiosité n'est pas vraiment un défaut. Et en effet tu as raison j'ai mon arrière-grand-mère qui était une vélane.

Moi aussi j'aurais voulu lui poser des questions. Ce que je ne me retins pas de faire.

- Mais dis-moi, malgré le fait que tu sois une Serpentarde tu t'es engagée chez les Révolutionnaires. Comment ça ce fait?

Et puis apparemment elle ne jouissait pas d'une grande popularité auprès des gens de sa maison. En même temps c'était du jamais vu. Je ne savais même pas que ça pouvait exister. Je me demandais vraiment ce qui l'avait poussé à rejoindre le « bon camp ». Alors que moi je n'avais toujours pas choisie de bande.

- Je trouve ça courageux de t'être affirmée comme ça. Même si ça revient à une déclaration de guerre envers tes camarades...

Et justement ceux-là étaient en train de pester après nous pour les heures de colles qu'elles venaient d'écoper...

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Ainsi donc son arrière grand-mère était vélane, ça expliquait tout. Je souris en entendant sa question, deuxième fois de la journée qu’on me la posait.

« - Et bien ma mère est une sorcière né moldu, mon père un sang mêlé et ma sœur une cracmol. »

C’était un début d’explication, je me réfléchissais un moment à comment formuler mes phrases avant de reprendre.

« - J’ai toujours admirer les maisons de Gryffondor et Poufsouffle, la première pour le courage de ses élèves, la seconde pour la loyauté de ses membres. Mes parents pensaient d’ailleurs que j’entrerais dans une de ces deux maisons, vois-tu ma mère à fait ses études à Gryffondor au côté de Harry Potter, Hermione Granger et Ronald Weasley, bien qu’elle ne leur ai jamais parlé. Elle était en dernière année quand ils entraient à Poudlard. Tout comme mon père qui, lui, était comme toi, élève à Serdaigle. Bref, ma famille n’avais aucun lien avec Serpentard. Cependant quand je suis arriver à Poudlard le choixpeau m’a envoyer dans la maison de Salazar. Je n’ai pas comprit, j’ai même crut que j’allais pleurer, jusqu’à ce que la voix du couvre chef retentisse dans ma tête.
« Les qualités des élèves de Serpentard sont aussi noble que les autres, intelligent, ambitieux et rusé, il peuvent arriver à de grande chose dans la vie!» .Il m’est apparut qu’il avait raison. Aussi j’ai prit la décision de ne pas changer, de rester ce que j’étais sans chercher à ressembler à mes camarades pour m’intégrer et que, coûte que coûte, je deviendrais Auror à la fin de mes études. En cours de première année j’ai rencontrer Rose Weasley, et nous sommes devenue amies. Bref, ensuite l’entrée chez les Révolutionnaire c’est faites toute seule, je ne me serais pas sentit à ma place chez les Ecorchés et je ne supporte pas l’idée que de tels individus puissent gouverner notre monde.»

Bref je venais de me rendre compte quand moins de cinq minutes je venais de déballer une phase importante de ma vie à une fille que je venais de rencontrer, enfin… d’un autre côté, je n’avais jamais fais de mystère sur ma vie. L’un des moyens les plus sur de ne pas voire sa vie privé étaler au grand jours c’est de ne jamais l’étaler sois même, mais de ne pas en faire une tonne pour la protéger. Ce qui peut être dit, peut être dit, le reste… généralement peu de gens s’y intéresse. Je repris.

« - Enfin voilas, tu sais tout sur le pourquoi du comment de ma présence chez les Révolutionnaire, ce n’est pas une déclaration de guerre au Serpentard, juste que je refuse de suivre un idéal qui me déplait juste parce qu’un bon
Serpentard le ferait. Je suis une Serpentard, j’ai leur qualités, mais c’est moi, et moi seule, qui choisit comment en user, et pas une tradition idiote qui veut que nous soyons toujours du côté de mages noirs. »

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Cette fille venait de me détailler sa biographie en l'espace de cinq minutes. Ce qui aurait pu être prise de tête, si ça n'avait pas été aussi intéressant.

- T'es vraiment trop cool, lâchais-je.

C'était sorti tout seul. Mais il n'empêchait pas que c'était la stricte vérité. Ben quoi? C'était quand même dingue de rencontrer un paradoxe vivant pareil non? J'essayais de l'imaginer dans une salle commune verte et argent en train de potasser près du feu ou de discuter avec d'autres personnes de sa maison, mais je n'y arrivais pas. Malgré tout elle semblait avoir l'étoffe d'une Serpentard. Et puis le Choixpeau ne se trompait jamais, enfin selon moi.
D'un coup j'eus une idée.

- Dis-moi, dans votre salle commune, vous n'auriez pas une bibliothèque par hasard?

Même si j'avais déjà une piste sur mon bracelet, j'étais extrêmement curieuse de savoir s'ils avaient des livres sur des sorts interdits ou ce genre de truc. Je savais que les « bons » sorciers refusaient d'avoir à faire quoi que ce soit avec toute forme de magie noire, mais ça m'avait toujours intéressé.
Zora semblait hésiter à me répondre.

- C'est simplement que... j'aimerais étendre mes connaissances, s'il y a des livres bien sûr.

Ce n'était pas très crédible mais dans un sens c'était vrai. Je voulais vraiment apprendre de nouvelles choses...plus ou moins dangereuses, mais ça pouvait toujours servir. Notamment pour retrouver mon père ou donner une leçon à ma mère. Le petit mot trouvé la dernière fois n'étais pas encore bien digéré...
J'attendis la réponse de la jolie rousse.

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- T'es vraiment trop cool

Je rougis sur le coup… cool ? Euh… ben j’y était pas vraiment habitué. A vrais dire les gens me trouvais souvent bizarre. Je lui souriais.

« - Merci. »

- Dis-moi, dans votre salle commune, vous n'auriez pas un bibliothèque par hasard?

Je restais un moment surprise par sa question. Les Serdaigles sont censé être des sages ? Alors je me demandais bien ce que la bibliothèque des Serpentard pouvait receler d’intéressant…

- C'est simplement que...j'aimerais étendre mes connaissances, s'il y a des livres bien sûr.

Elle sembla prendre ma surprise pour de la réflexion vu qu’elle se justifiait, je lui souriait avant de répondre.

« - Oh, ne t’en fais pas. Je comprend que tu veuilles étendre tes connaissances… Hélas pas de bibliothèque chez nous, enfin … Si mais elle contient des manuel scolaire en rab’ et quatre « Histoire de Poudlard » ainsi que six « Histoire de la magie »… »

Je poursuivie avec un sourire désolée.

« - A moins que tu es perdu un livre d’enchantement … Il n’y a rien d’intéressant chez nous. »

Je ne mentais pas, j’avais moi aussi fouiller le moindre recoins de la bibliothèque, je partais du principe que plus on en savait sur l’ennemi plus on était apte à le combattre…

«- Peut être que Malfoy peut t’aider… Disons que sa famille à toujours été très proche des mages noirs, ils doivent bien avoir des livres qui te permettrais d’élargir tes connaissances. »

C’était la seul idée qui m’était venue à l’esprit, de mon côté ma famille… Mais oui ! Mon père traduisait plusieurs parchemin qui venait de partout dans le globe et recelait de mystère encore irrésolu!

« - Attends… Dis moi ce que tu recherches, je peux emprunter un hiboux de l’école et envoyer une lettre. Mon père traduit de vieux parchemin qui on toute les provenance possible et imaginable. C’est quelqu’un de très organisé qui garde toujours un double de ses affaire. Il utilise la photocopieuse de ma mère, un objet Moldu qui est d’une grande utilité je dois dire. Je peux lui demander de chercher dans ses parchemins ! »

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- Peut-être que Malefoy peut t'aider... Disons que sa famille a toujours été très proche des mages noirs, ils doivent bien avoir des livres qui te permettrais d'élargir tes connaissances.

Peut-être bien, mais je me voyais mal demander à Scorpius des livres sur la magie noire. « Salut! Je sais que t'as famille à la tradition d'appartenir aux Mangemorts, tu pourrais pas me prêter quelques bouquins sur la magie noire? ». Non définitivement ça le faisait pas. Et puis j'avais encore plus de mal d'imaginer son père me les prêter. Après tout je n'étais ni une seprentard ni une Écorchée.

- Attends… Dis moi ce que tu recherches, je peux emprunter un hiboux de l’école et envoyer une lettre. Mon père traduit de vieux parchemin qui on toute les provenance possible et imaginable. C’est quelqu’un de très organisé qui garde toujours un double de ses affaire. Il utilise la photocopieuse de ma mère, un objet Moldu qui est d’une grande utilité je dois dire. Je peux lui demander de chercher dans ses parchemins !

C'était une occasion en or. Mais je rechignais à confier le motif de mes recherches à une presque-inconnue. Oh et puis après tout...

- Je veux bien. Demande lui s'il a quelque chose sur l'ordre des Rosenkreuz...

Je guettais voir si ce nom réveillais chez elle une réaction quelconque. C'était un ordre ancien et secret, mais puisque son père travaillait justement sur des choses de ce genre...

- Et s'il n'a pas ça, de voir s'il me permettrait de jeter un coup d'œil à certaines techniques oubliées ou interdites. Toujours dans un but purement théorique bien sûr, ajoutais-je en souriant.

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« - Rosenkreuz… ça me dit vaguement quelque chose… Bon j’envois le hiboux après le dîné. Mais fait gaffe, avec mon père la réponse peut être immédiate… ou mettre beaucoup de temps à venir… »

Je lui adressais un sourire aimable, ce n’était pas faux… côté réponse mon père était capable de tout, néanmoins c’était quelqu’un de très curieux qui amassait des papier sur tout et n’importe quoi, une fois j’avais même découvert une collection de mode d’emplois et de fabrication de micro-onde… Ça à de quoi surprendre je ne vous le cache pas.

« - Enfin ça m’étonnerais qu’il n’ait pas un petit quelque chose sur ce que tu cherche, il collectionne un peu tout et n’importe quoi… tant que ça à trait avec du savoir. »

D’ailleurs ma mère passait son temps à se plaindre du désordre qui avait élu domicile dans son bureau, une fois on avait même retrouver une famille de gnomes… Ca aussi ça surprend, vous marchez tranquillement dans une pièce quand une de ses sale bête vous attaque.

« - Sinon, pour les techniques interdites je doute qu’il m’en envoi… Je sais qu’il en a mais il est charger, par je ne sais quel département du ministère, de les lister et leur envoyer, j’ai déjà essayer d’y jeter un coup d’œil par curiosité mais mon père m’a surpris… Il était très en colère et m’a interdit d’approcher le coffre. Il a même jeter un sort pour le sceller, désormais il n’y a que lui qui peut l’ouvrir. »

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Bon c'était toujours ça... Tiens, elle aussi s'intéressait à quelques techniques qui, disons, sortaient de l'ordinaire?
Prise d'inspiration je sortais mon livre.

- Viens, soufflais-je, je pense que les autres garces sont parties. On va pouvoir se reprendre une table.

Nous nous assîmes et avec un air de confidence, je sortais le bouquin de mon sac pour le poser entre nous.

- Celui-là, je l'ai...trouvé dans la Réserve. Mais je ne l'ai pas encore commencé. En fait il y a certains passages que je n'arrive pas à déchiffré et je pensais que tu pourrais peut-être m'aider?

Elle parut intéressée. J'ouvrais donc le livre à la première page. C'était toujours écrit en caractères minuscules, rouge sang, ils n'avaient pas bougé.
A haute voix, je commençais ma lecture.
« La fondation de cet Ordre est trop ancien pour avoir été noté par écrit. On dit qu'il remonte à la Grèce antique, mais aucunes preuves n'a pu être fournie pour corroborer cette hypothèse.
Son idéal était de débarrasser les « élus » de toutes impuretés. En l'occurrence des gens sans pouvoir. Selon eux les sorciers étaient les seuls être véritablement dignes de vivre sur cette terre et de suivre la « Voie ».
Pour cela les Douze Frères Aînés ont créé des objets de pouvoir qui devaient chacun renfermer une faculté nécessaire à l'élévation de l'âme. On dit aujourd'hui qu'ils ont été perdus, ce qui est à mon sens pour le plus grand bien de l'Humanité. »
Je relevais la tête.

- Plutôt glauque hein?

Le fait de penser que Voldemort n'avait pas été le seul à vouloir rayer de la planète toute un race me tétanisait. Zora arborait aussi un air lugubre.

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Nous étions toujours embusqué derrière notre étagère quand Daphné sortit un livre de son sac. A son geste j’eu l’impression d’assister à une scène d’une extrême importance, le genre de moment clef où on se dit qu’il est encore temps de reculer… j’aurais put prétexter avoir un cours qui allait commencer ou ce genre de truc, mais quelque chose, de la curiosité ?, me poussa à rester auprès de Daphné. La table que nous avions choisit était bien à l’écart. Madame Pince ne penserait surement pas à venir espionné aussi loin dans la bibliothèque. Je m’installais donc auprès de la serdaigle et commençait à lire par-dessus son épaule :

« La fondation de cet Ordre est trop ancien pour avoir été noté par écrit. On dit qu'il remonte à la Grèce antique, mais aucunes preuves n'a pu être fournie pour corroborer cette hypothèse. Son idéal était de débarrasser les « élus » de toutes impuretés. En l'occurrence des gens sans pouvoir. Selon eux les sorciers étaient les seuls être véritablement dignes de vivre sur cette terre et de suivre la « Voie ». Pour cela les Douze Frères Aînés ont créé des objets de pouvoir qui devaient chacun renfermer une faculté nécessaire à l'élévation de l'âme. On dit aujourd'hui qu'ils ont été perdus, ce qui est à mon sens pour le plus grand bien de l'Humanité. »

Les lettres étaient petite, serrées et d’une couleur rappelant le sang. Tout dans ce livre émanait la magie noire, les révélations obscures, et les ennuis. Il semblait que de toute époque des mages s’étaient dressé pour prendre le contrôle des moldus… Flippant. Ca me fit repenser à la biographie de Dumbledore que j’avais lu un jour, Vie et mensonge d’Albus Dumbledore, par Rita Steeker. Bien sur j’avais suivit les conseilles de mon père qui m’avait dit que tout n’était pas bon à prendre dans ce bouquin, néanmoins la théorie du plus grand bien m’avait sidéré et déçu. Néanmoins j’étais soulager qu’il ne l’ai jamais appliquer, cela redorait l’image que j’avais de lui.

« -Oui, plutôt. »

J’attendais qu’elle tourne la page, quand une question me frappa.

« - Au fait, comment est-ce que tu as put l’obtenir ? Avoir l’autorisation de fouiller dans la réserve c’est pas le plus simple. »

Si elle l’avait chiper, je sentais que mon admiration pour elle allait augmenter considérablement. Daphné semblait véritablement déterminée à obtenir ses informations.

« - Tu devrais faire journaliste plus tard. Avec ton talent pour trouver ce que tu cherches et ta persévérance tu ferais un malheur ! »

Mais des fois on m'appelle Invité

Je décidais de répondre d'abord à la question.

- Euh... En fait avec Rose on s'est introduites dans la bibliothèque l'autre soir. Sans avoir vraiment d'autorisations, grimaçais-je.

Je pensais bien que Zora était une fille discrète, mais partager une information qui pouvait être autant compromettante avec quelqu'un que je venais de rencontrer me mettait mal à l'aise.

- Quand à devenir journaliste, peut-être bien. Je n'ai jamais vraiment réfléchis à ce que je voudrais faire plus tard, fis-je avec un sourire d'excuse.

Elle avait l'air plus qu'enthousiaste à l'idée de fréquenter une délinquant. Je m'en voulais de la faire déchanter mais malheureusement pour elle s'était la seule chose pour laquelle j'acceptais de me mettre en infraction. Quoique en ce moment les petits duels de magie étaient très fréquents.
Je fixais de nouveau le livre comme si des réponses allaient surgir des pages. Et puis j'eus une idée.

- Zora, tu crois que..., j'hésitais à formuler mon hypothèse tellement elle me semblait folle, mon bracelet est un des objets dont ils parlent?

Je relus la phrase en silence. Pour cela les Douze Frères Aînés ont créé des objets de pouvoir qui devaient chacun renfermer une faculté nécessaire à l'élévation de l'âme. Et si mon père en avait trouvé un? Peut-être était-il une sorte d'archéologue ou je ne sais quoi. En tout cas je ne pouvais pas compter sur ma mère pour m'en dire d'avantage.
A l'idée qu'un tel objet puisse m'appartenir je frémis. Je décidais de l'enlever pour faire disparaître cette sensation du métal froid contre ma peau. Mais à ma plus grande surprise le fermoir refusait de s'ouvrir. Je commençais à paniquer et jetais un regard affolé à la serpentard.

- Je n'arrive plus à l'ouvrir! C'est comme si le fermoir était soudé!

Je ne savais pas encore à quel point j'étais proche de la réalité.

Mais des fois on m'appelle

» Je te deteste tu savais ? { ZORA & LINDSAY }
» Zora's B.Daaay ♥
» Quelque chose à demander? {PV Zora}
» Zora Delater :Si j'ai bien compris...
» Un peu d'air frais ne peut faire que du bien [Zora

Je savais pas que ça pouvais exister! { Zora}

Je savais pas que ça pouvais exister! { Zora}

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