Naître de parents sorciers, ce n'est pas très facile. C'est même carrément difficile ! Alors imaginez moi lorsque je fus en âge de comprendre que mes parents n'étaient nul autre que Harry Potter et Ginny Weasley, deux acteurs majeurs de la lutte contre Voldemort, deux des sorciers les plus célèbres de ces dernières années, au même titre que Kingsley Shacklebolt ou Albus Dumbledore, dont j'arborais fièrement le nom... J'avais un lourd héritage à porter sur mes frêles épaules, frêles comme mon père à mon âge d'ailleurs. A mon entrée à Poudlard, je n'en menais pas large. James, mon frère de deux ans mon aîné, me répétait sans cesse que je finirais à Serpentard. Il me l'avait répété si souvent dans les années précédents mon entrée à l'école de magie que me retrouver chez eux relèverait du cauchemar pour moi. J'espérais faire comme chaque membres de ma famille avant moi: porter fièrement les couleurs de Gryffondor. Heureusement, mes prières furent entendues. Dès ma première année, je voulus lutter avec mon frère contre les écorchés, mais mon frère, qui était à la tête de la révolution, refusait catégoriquement. "Trop jeune", disait-il. Mais arrivé en troisième année, il n'eut plus d'autres excuses pour me tenir à l'écart et dut se résigner à m'intégrer à la lutte. Je tenais à participer à contenir le mal, le repousser, l'annihiler. Je voulais être actif et non un simple acteur. Je suis un Potter, et je veux faire honneur à mon nom.