Hey, moi c'est Invité ! Mais des fois on m'appelle Invité
| Posté le Lun 18 Avr - 19:18 | |
| ... Ça bouleverse, ça empêche l'habitude. (Louise portal)
Elle dit quoi la chanson déjà ? I’m singing in the rain ? Ouais ben le type qui l’a écrite à jamais dû séjourner en Angleterre pour penser joyeusement des trucs pareil.
J’étais en Grande-Bretagne depuis moins d’une semaine et j’en pouvais déjà plus. Le soleil me manquait, la chaleur aride me manquait, mes amis me manquaient… En fait, l’Australie en elle-même me manquait. Le mal du pays vous dites ? Et pourtant Dieu sait que je n’avais pas vraiment eu le temps de songer à notre ranch ou à l’Outback ces derniers jours. En effet, la semaine avait été plus que chargée
Après un premier voyage en Angleterre pour l’enterrement de ma grand-mère, nous sommes rentrés au ranch. Malheureusement, juste le temps de préparer notre déménagement et de dire au revoir à mes grands-parents paternel et à mon frère qui, le veinard, était resté là-bas lui
De retour à Londres, j’avais eu 3 jours pour ranger mes affaires le temps que mon père termine les démarches pour m’envoyer à l’école de Sorcellerie locale : Poudlard.
Et voila, 3 jours après notre arrivée, je me retrouvais dans cet immense château perdu loin de tout. En plus d’avoir l’air sinistre à souhait, quand on vit en Australie on n’a pas vraiment l’habitude des vieux châteaux en pierre humide, il fallait qu’il se trouve dans le coin le plus froid, le plus mouillé et le plus grisâtre que je n’ai jamais vu de mon existence ! Et ce n’était pas la seule bizarrerie des lieux, je l’avais découvert bien vite. En effet, à peine arriver, on m’a planté une espèce d’horreur sur le crâne pour m’annoncer que j’allais aller à Serdaigle. J’ai dû avoir l’air franchement idiot quand j’ai demandé pourquoi je ne pouvais pas rester tout simplement à Poudlard vu la tête qu’ils ont tirés avant de m’expliquer que c’était juste une histoire de répartition des élèves. Voila bien un truc qu’on avait pas en Australie.
Bref, une fois plus ou moins installé dans mon dortoir, j’avais déjà l’impression d’étouffer. Comment peut-on supporter de rester enfermé dans un endroit aussi sombre et froid ? Et toute cette pierre partout, on se croirait dans des catacombes. Résultat, après avoir prit la peine d’enfiler une veste en laine épaisse par-dessus mon pull et mon t-shirt, j’ai décidé de sortir prendre l’air.
Tout ce stress et ce changement radical de cadre de vie m’avait complètement décentré intérieurement et il fallait vraiment que je fasse quelque chose avant de craquer.
C’est comme ça que je pris place sur un banc en pierre dehors, l’herbe étant trop humide pour que je puisse me concentrer sur autre chose que mes fesses trempées, et me mis en position tailleur avant de poser mes mains sur mes genoux et de fermer les yeux, me concentrant sur ma respiration pour faire abstraction de tout les bruits m’entourant, comme j’avais appris à le faire des années plus tôt. |
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